Paul Éluard tomba successivement amoureux de deux femmes surnommées Gala (sur qui porte le poême) et Nush.
Ce poème est constitué de trois quintils. Il y a une irrégularité dans les vers : la première strophe est constituée d'un alexandrin, d'un octosyllabes, de deux alexandrins, puis dans décasyllabe. La seconde est la troisième strophe sont chacune constituée de cinq décasyllabes.
I) Un poème lyrique.
II) L'image de la courbe.
III) L'élargissement du thème : dimension universelle de l'amour.
L'énonciation du lyrisme seul fait à la première et à la seconde personne du singulier : « tes yeux », « mon coeur », « je ne sais », « je savais-tu », « les yeux ne m'ont... », « tes yeux purs », « tout mon sang"...
Ce qui montre le lyrisme, c'est le thème de l'amour. Un amour physique puisque le premier regard frappe le coeur. On voit aussi un amour maternel « berceau ». Cet amour est à la fois un oubli est une révélation. C'est un amour représenté comme une source de vie « mon sang coule dans leurs regards ». On retrouve dans le poème, des images qui évoquent la musique « de danse et de douceur ».
Au vers 3, le « berceau » suggère une berceuse.
On a des sonorités en :
-"que" = "courbe","coeur"
-"ou" = "courbe","douceur"
-"r" = "tour","coeur","courbe","rond"
-"s" = "danse","douceur","sûr"
-"eur" = "chasseurs","couleurs","coeur","douceur".
La douceur liée à la femme et les allitérations en [S] rendent le poème fluide.
Ont fait l'éloge de la courbe des yeux qui est une partie du corps, on a donc un blason, basé sur l'énumération en une série d'apposition. Une kyrielle de qualités : les images naissent du relâchement grammatical. C'est une structure énumérative. On utilise la métaphore.
L'image de la courbe s'explique par l'analogie entre les yeux (leur forme) et les courbes. Le coeur est un organe rond. Le coeur est encerclé par la courbe qui est donc ronde. « Un rond de danse ». De même, au vers 3, « l'auréole » est ronde. Les yeux deviennent berceaux. Ce sont essentiellement des notations de forme. Les yeux ne sont pas seulement caractérisés par la rondeur, ils le sont aussi par la lumière. Ils éclairent le poète. La courbe renvoie au globe terrestre.
PS: Merci le serveur, j'ai du m'y reprendre par 4 fois pour arriver à enregistrer ce texte. Au moins, maintenant je le connais par coeur.
au vers six et 13 : « jour ».
au vers huit: « monde de lumière ».
Au vers neuf : « du ciel » = le ciel est le lieu d'où vient la lumière.
Au vers 10 : « source des couleurs » : l'oeil et la lumière permette de voir les couleurs.
Au vers 12 : « la paille des astres » : la lumière à la fois du jour et de la nuit.
En somme, le regard de la femme illumine le poète.
Les yeux éclairent le poète, l'amour du poète est aussi la vie du poète.
Le poète n'avait pas les yeux de "Gala" pour voir l'éclat de la vie.
La lumière participe à la naissance.
« Mousse » = aspect aérien. « Rosée» = fluidité de l'alarme et des yeux.
Le son est immatériel.
Le poète mèle le solide, le liquide, le son, la fluidité dans l'oeil.
au vers 15 : « tout mon sang coule » = la couleur et la fluidité.
yeux coeur
sang regards = c'est un chiasme.
Paille, le mousse, douceur = synesthésie.
L'astre représente le feu.
La rosée représente l'eau.
Le roseau et la feuille représentent la terre.
Le vent représente l'air.
On a un microcosme que représente l'oeil et un macrocosme que représente le corps de la femme.